Ce n'est pas à Seville

Mais bien à Amsterdam

Que les cyber-bikes

Entourés de chaos graphiques

Reposent leurs frèles guidons

Contre les couleurs incendiaires

D'une ruelle écartelée...

Toi, oui toi...

Je te regarde et je te défie.

N'essaie même pas de bouger, je suis là...

Tourne les talons et ne te retourne pas.

Et surtout ne m'oublie pas !

Un flash de lumière,

Le froid, le vide…

Tous nous avons fait face

A notre premier jour sur terre.

Dans le fond de la brume, tapie comme un malin,

Ignorant le froid et la voix qui cri « Reviens ! »

Il est là, caché, narquois, opalin

En attendant la brise du petit matin.

Mais il n’est pas tout d’être faquin,

Il est bien temps de s’atteler au gratin.

N’hésite pas à faire monter le levain,

Printemps, prépare-nous ton festin !

Tiens, mon Ami,

Quelques brins de défi,

Pour détoner ta vie,

Et te servir de parapluie.

La Bienveillance bénie,

Et l’Amour ébahi,

Toujours en appui,

Sur ton plateau gratuit.

Tiens, mon Ami,

Rien n’est jamais acquis,

L’allégresse en wifi,

Et te voilà guéri…

Chaque pas en avant a ceci de tortillon,

Qu’on vous le souhaite toujours bien bon.

Et c’est bien convenu au milieu de l’hiver,

Qu’il se fête avec le plus grand air.

Soyons joyeux que ce bel élan nous porte,

Et alimente d’espoir les braves cohortes.

Souhaitons gaiement à chacun le meilleur,

Pour tout 2016, de la joie dans nos cœurs.

Serait-il possible de voir

Que la route devant nos pas

Ne soit pas celle à croire

Pour partir plus haut là-bas ?